Chemise Liseron, Atelier Scämmit.

Je cherchais depuis quelques temps déjà  LE patron de chemise idéale, classique, qui va avec tout , celui que je pourrais faire et refaire à l'infini, et qui deviendrait le basique de ma garde-robe. Rien que ça !

Après pas mal de temps passé sur la blogosphère à lire différents articles, j'ai jeté mon dévolu sur  Liseron d'Atelier Scämmit.  Johanna, la créatrice, propose 4 variantes pour cette chemise. Pour cette première version, j’ai choisi l’option la plus épurée, sans froufrous aux manches et un col « pointu » tout simple. 

Ce que j’aime chez Atelier Scämmit, ce sont les finitions impeccables et les petites astuces dispensées tout au long du tuto vidéo. J'ai l'impression de toujours apprendre quelque chose de nouveau et ainsi de progresser.

Le patron est parfaitement taillé pour avoir une coupe ample mais une ligne d’épaules bien dessinée. Réalisée en taille 40, je n'ai rien modifié. Ses nombreux détails - son pli plat, ses fentes de poignet avec patte de finition, son ampleur due à l’absence de pinces poitrine - la chemise Liseron a un petit côté masculin qui me plait bien.

Les explications du patron pochette sont claires mais j’ai surtout suivi la vidéo que propose Johanna et qui détaille toutes les étapes de manière très pédagogique. En cette période de confinement où les contacts sociaux sont réduits à peau de chagrin, c'était très agréable de coudre aux côtés de Johanna ! Avec les nombreux détails de finition, cette chemise est longue à réaliser mais cela vaut vraiment le coup de prendre son temps et de soigner les détails car à n'en pas douter, cette chemise deviendra vite un incontournable de ma garde-robe. Et puis comme ces derniers temps mes cousettes se résumaient à des masques de protection, j'avoue avoir apprécié coudre une pièce qui demande un peu plus de technicité !!

J’ai choisi d’associer à ce patron un classique tissu blanc en lin et viscose rapporté du quartier du Sentier  lors de mon dernier séjour à Paris. Le tissu étant plutôt d'une bonne tenue j'ai été obligée de décoller le thermocollant sur toutes mes pièces ( si, si ! Et ne me demandez pas pourquoi je ne les ai pas tout simplement recoupées...) car au montage de la patte de boutonnage, le rendu était beaucoup trop rigide. A part cette petite mésaventure, cette chemise a été un régal à coudre. 

A bientôt, Béa